Pour Félix Tshisekedi, il faut « éviter toute manipulation et instrumentalisation d’une telle revendication à des fins inavouées ».
Mais cette crise affecte déjà le transport en commun, notamment dans la ville de Lubumbashi où le prix est négocié entre conducteurs et passagers.
#Lubumashi: le prix de transport en commun se négocie entre chauffeur et client. La difficulté dès transport en commun se fait déjà sentir dans certains coins pic.twitter.com/Vy2Swmimjr
— moisekalulwa (@moisekalulwa1) 8 août 2020
Lire aussi: Arrêt de travail des sociétés pétrolières dans le Sud-Est du pays
Il est revenu au chef de l’État, d’après le compte-rendu du Conseil des ministres qui s’est penché sur cette question vendredi dernier, « que les sociétés pétrolières opérant dans les zones Sud et Est se plaignent de ce que certaines de leurs charges d’exploitation, frais et services n’auraient pas été intégrés dans la structure des prix qui, selon elles, ne reflète pas la réalité ».
En effet, précise le même document, les pétroliers « estiment que les écarts seraient importants entre la Zone Ouest et les deux autres Zones qui ne bénéficieraient pas de certaines compensations allouées aux opérateurs de la Zone Ouest. Ce qui les justifierait à stopper tout approvisionnement ».
RDC: dialogue Gouvernement-pétroliers maintenu pour une sortie de crise – https://t.co/RAodSPNWI6 pic.twitter.com/87DzbUYxW8
— PrimatureRDC (@PrimatureRDC) 8 août 2020
Face à cette situation, le chef de l’État a recommandé « le maintien du dialogue entre les acteurs en présence sous la conduite du ministre de l’économie nationale et celui des hydrocarbures, afin d’arriver à trouver une solution idoine en tenant compte de tous les paramètres ».
Pour l’instant, constate Congo Plus, les circuits informels de vente de carburant imposent leur prix aux usagers de la route. À Lubumbashi par exemple, 5 litres de carburant coûtent désormais le triple du prix appliqué avant le déclenchement de cette grève.
#RDC–#l’shi: 5L de carburant se négocie entre 17000 et 20000fc chez les revendeurs« cadafi », presque le triple du prix avant la grève des pétroliers.
— moisekalulwa (@moisekalulwa1) 8 août 2020
Il faut noter que la structure des prix des carburants terrestres est définie par l’arrêt du ministre en charge de l’économie nationale.
Depuis le mois de mai dernier, l’essence et le gasoil coûtent respectivement 1.995 FC et 1.985 FC dans la zone Ouest du pays.
Dans la zone Est, l’essence et le gasoil reviennent à 1.500 FC et 1.540 FC pour le litre alors qu’au sein de la zone Sud, le prix de l’essence et du gasoil à la pompe s’élèvent respectivement à 1.390 FC et 1.450 FC.
Patrick Nkumu
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